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Benyamin Netanyahou

Benyamin Netanyahou - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Benyamin Netanyahou

Benyamin Netanyahou – Des mots en images

Benyamin « Bibi » Netanyahou, né le à Tel Aviv, est un homme politique israélien.

Fils d’un historien nationaliste, il est d’abord diplomate israélien et, notamment ambassadeur de l’État d’Israël auprès des Nations unies, entre 1984 et 1988.

Petit-fils d’un rabbin émigré de Lituanie en Palestine en 1920, Benyamin Netanyahou est né à Tel Aviv le dans une famille militante du « sionisme révisionniste ». Son père, Bension Netanyahou, fut notamment le secrétaire de Zeev Vladimir Jabotinsky, le père spirituel de la droite israélienne au sein duquel naquit plus tard le Likoud. Au début des années 1960, la famille Netanyahou quitte Jérusalem pour s’installer aux États-Unis où le futur Premier ministre suit des cours d’architecture et en administration des affaires au sein du Massachusetts Institute of Technology (MIT).

En 1967, il rentre en Israël où il effectue son service militaire dans les rangs de Armée de défense d’Israël (Tsahal).

En juillet 2015, Benyamin Netanyahou condamne fermement l’accord passé entre le groupe des 5+1 et l’Iran sur le programme nucléaire de ce dernier. Les diplomates israéliens assurent que l’accord nuit à l’existence d’Israël, mais les diplomates iraniens proposent que l’État hébreu abandonne sa bombe nucléaire afin que la paix revienne au Moyen-Orient. Les Israéliens refusent. Plus tard dans le mois, lors d’une visite à Chypre, Netanyahou annonce à la presse qu’il a donné son autorisation à la construction de 300 logements supplémentaires en Cisjordanie occupée. Ceci provoque plusieurs altercations entre les habitants de la zone en question et les forces de sécurité israéliennes. Il annonce également avoir obtenu des États-Unis la libération de l’espion du Mossad Jonathan Pollard. Le 29 juillet, Amnesty International, ONG consultative de l’ONU, publie un rapport choc dans lequel elle annonce que courant 2014, des soldats israéliens ont tué en toute impunité 135 civils palestiniens afin de venger la capture d’un de leurs confrères. Amnesty dévoile également que la prétendue enquête menée par les autorités militaires fut partiale et rapidement bouclée pour ne mettre en cause aucun commandant. L’organisation qualifie alors ces agissements de « crimes de guerre ». La communauté internationale demande rapidement des explications concrètes, le ministre des Affaires étrangères démentant simplement les accusations. L’Autorité Palestinienne a annoncé son intention de porter le rapport devant la Cour pénale internationale comme preuve des crimes contre l’humanité commis par Israël à Gaza, un examen préléminaire ayant déjà été ouvert par la procureur générale.

Source : Wikipédia

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Posté le

8 octobre 2015