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CGT - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
CGT

CGT – Des mots en images

CGT – Des mots en images

La Confédération générale du travail ou CGT est un syndicat français de salariés créé le à Limoges. Elle faisait partie des cinq confédérations de syndicats de salariés français considérées, par présomption irréfragable, comme représentatives par l’État avant la réforme de 2008.

La CGT a obtenu 1 570 500 suffrages (34 %) aux dernières élections prud’homales de décembre 2008. Elle figure comme l’une des principales organisations syndicales de salariés dans les élections aux comités d’entreprise comme parmi les délégués du personnel.

L’actuel secrétaire général de la confédération est Philippe Martinez.

Selon Guy Groux, directeur de recherche au Centre de recherches politiques de Sciences Po, la CGT est plus « contestataire » que les quatre autres syndicats représentatifs de droit, même si la direction centrale (Bernard Thibault) « tente un “aggiornamento” », un positionnement contestataire qui l’a amenée à dénoncer l’accord du 11 janvier 2008 sur la modernisation du marché du travail. La centrale syndicale explique cette décision en dénonçant une « instrumentalisation de l’agenda social » par le MEDEF ajoutant que ce dernier « a insidieusement agité la menace d’un échec des négociations et d’une loi susceptible de mettre encore plus à mal le code du travail » et appelle de ses vœux la mise en place d’« un ensemble de règles éthiques et contraignantes qui puissent fonder, demain, des négociations de bonne foi et conférer toute leur légitimité et leur force aux accords futurs. »

Des détracteurs de la CGT considèrent que les sections syndicales locales mènent souvent des grèves pour défendre uniquement les intérêts de leurs adhérent. Ainsi, en février 2008, la grève d’une semaine initiée par la CGT provoque de grandes perturbations à l’Aéroport d’Orly. Selon Le Figaro, 48 grévistes, le lundi 11 février 2008, obligent les compagnies aériennes à annuler un vol sur deux à Orly, en raison d’une opposition au regroupement du contrôle aérien en Île-de-France dans une plate-forme unique. Cette opposition menée par la section locale aurait donc eu, d’après ses détracteurs, pour unique but d’éviter de diluer les effectifs de la CGT et de lui faire perdre la majorité qu’elle détient dans le centre d’Orly.
Inversement, un parti comme le NPA accuse la CGT et les autres confédérations de freiner leurs syndiqués dans les luttes sociales. Ces critiques ont entraîné l’absence de la CGT à l’université d’été 2009 du NPA.

La direction de la CGT a rompu nombre de ses liens avec les partis de gauche et affirme sa fidélité à la charte d’Amiens, au risque de perdre, sur un « marché syndical » émietté, une spécificité plus subtile qu’il n’était dit sommairement (la fameuse « courroie de transmission »), à l’âge d’or deBenoît Frachon chez qui le politique s’était nourri du syndicalisme révolutionnaire, ou même de Georges Séguy et Henri Krasucki, dont leur jeune expérience résistante et concentrationnaire ainsi que les cultures dont ils étaient issus influaient leur pratique syndicale.

En 2010, la CGT s’investit beaucoup dans les très populaires journées d’action, de manifestations et de grèves contre la réforme des retraites avec des contre-propositions. Elle propose, en particulier, que les salariés assujettis à des travaux pénibles aient droit à un départ à la retraite anticipé en fonction de la durée d’exposition à la pénibilité. Elle demande que les revenus financiers des entreprises soient soumis à contribution, en rappelant qu’en 2009, la Cour des comptes évaluait à 10 milliards d’euros le manque à gagner de cette non-contribution. Le syndicat veut remettre à plat l’ensemble des exonérations fiscales, évaluées 30 milliards d’euros en 2009, mais aussi moduler les cotisations sociales en fonction des politiques d’emploi des entreprises.

Source : Wikipédia

 

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Posté le

21 avril 2016