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Chirurgie esthétique

Chirurgie esthétique - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Chirurgie esthétique

Chirurgie esthétique – Des mots en images

 

La chirurgie esthétique n’est qu’une des nombreuses applications de la chirurgie plastique.

Correspondant à une demande de la personne qui souhaite y avoir recours, la chirurgie esthétique n’est motivée ni par une pathologie ni par ses séquelles, mais par les conséquences morphologiques du vieillissement (exemples : lifting cervico-facial, resurfaçage cutané par laser, blépharoplastie, calvitie, ptôse mammaire, etc.), de la grossesse (ptôse mammaire, plastie abdominale), ou de disgrâces acquises ou constitutionnelles non pathologiques (exemples : rhinoplastie, implants mammaires, lipoaspiration, mastopexie). Elle comprend des actes thérapeutiques effractifs (c’est-à-dire chirurgicaux) et non effractifs (c’est-à-dire médicaux). Non pris en charge par les organismes sociaux, ces actes doivent être effectués en France dans le strict respect de la loi Kouchner de mars 2002 et de ses décrets d’application et circulaires de 2005, par des spécialistes autorisés par la loi, dans des structures agréées.

La chirurgie esthétique ne peut être pratiquée que par des chirurgiens compétents dans le territoire anatomique de leur spécialité (par exemple paupières par un chirurgien ophtalmologiste, ou rhinoplastie par un chirurgien ORL). Les actes médicaux à visée esthétique ne peuvent être « effractifs » selon la définition de l’Académie de Médecine (qui définit l’acte « chirurgical » comme « un acte médical effractif, à visée diagnostique ou thérapeutique, dont la réalisation est confiée à un membre d’une profession médicale ayant été dûment formé et validé dans une spécialité chirurgicale officielle, acte effectué dans les conditions réglementaires en vigueur ») et ne peuvent introduire dans l’organisme, par effraction ou injection, de matériels ou de substances non résorbables. Ces actes médicaux ne peuvent être éventuellement pratiqués que par les mêmes chirurgiens ou par les médecins spécialisés en dermatologie. Seule la qualification hospitalo-universitaire et ordinale (Conseil de l’Ordre des Médecins) donne le droit d’exercice, les diplômes d’université n’étant que des formations complémentaires.

Source : Wikipédia

 

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Posté le

14 juin 2015