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Christopher Froome

Christopher Froome - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Christopher Froome

Christopher Froome – Des mots en images

Christopher Froome, aussi appelé Chris Froome, né le à Nairobi, est un coureur cycliste britannique d’origine kényane, membre de l’équipe Sky.

Il est devenu professionnel en 2007, en rejoignant l’équipe continentale Konica Minolta. Après avoir porté les couleurs du Kenya, il court depuis mai 2008 sous une licence britannique grâce à son passeport et au pays d’origine de son père et de son grand-père et il réside à Monaco depuis la saison 2011. Il a remporté le Tour de France 2013, après avoir fini deuxième en 2012.

Pesant entre 69 et 71 kg pour 1,85 à 1,86 m, Chris Froome est décrit ayant une « silhouette très haute », « osseuse », « filiforme ».

Selon Michel Thèze, entraîneur de Christopher Froome lors de son passage au Centre mondial du cyclisme, « ses tests physiologiques, réalisés au Centre, montraient qu’il avait une des plus grosses VO2max, la plus grosse puissance ».

Frédéric Portoleau, « calcule depuis les années 1990 les puissances développées par les coureurs du Tour de France ». Selon lui, Christopher Froome a réalisé lors du Tour de France 2012 les meilleures performances en montagne, similaires à celles réalisées lors du Tour d’Espagne 2011. D’après ses calculs, Froome, Bradley Wiggins et Vincenzo Nibali ont développé dans les derniers cols des étapes de haute montagne de ce Tour une puissance de 415 watts en moyenne. Ce chiffre est supérieur aux 410 watts moyens dans les cols de fin d’étape qu’Antoine Vayer considère comme le seuil du dopage « avéré » alors qu’il le juge « miraculeux » au-delà de 430 et « mutant » au-delà de 450. Pour l’entraîneur Aldo Sassi, « un effort prolongé à 6,2 W/kg (watt/kilogramme) en fin d’étape pouvait constituer un signe de dopage. Bradley Wiggins est en dessous, avec un record – pour un col long en fin d’étape – à 6,05 W/kg dans Peyresourde. Frédéric Grappe, maître de conférences à l’université de Besançon et entraîneur de l’équipe cycliste FDJ, situe la limite physiologique à 5,5 W/kg pour une ascension longue de 45 minutes, et autour de 5,8 W/kg pour des efforts d’une demi-heure. Selon les calculs de Frédéric Portoleau, les dix premiers du classement général ont, à un moment ou l’autre de ce Tour, dépassé ces puissances en fin d’étape ».

Lors du Tour de France 2013, l’ombre du dopage réapparaît : dans la montée vers Ax 3 Domaines lors de la première étape de montagne, Froome développe selon Antoine Vayer une « puissance quasi mutante » de 446 watts proche des 449 watts de Lance Armstrong et Jan Ullrich réalisée en 2003.

L’interprétation des données de puissance est cependant complexe car elle devrait prendre en compte de nombreux facteurs et les analyses de Portoleau et Vayer sont contestées. Frédéric Grappe, entraîneur dans le cyclisme et docteur en Science spécialisé dans la physiologie de l’entraînement sportif, a mis au point pour la FdJ le PPR (« profil de puissance record ») et trouve pour Froome que « ses données de puissance des deux dernières années sont cohérentes avec le profil qu’il présente ». De plus, selon le Dr Ross Tucker, spécialiste en performance sportive, les modèles de calcul de puissances (CPL, DrF, BCR, rst, etc.) ont des résultats différents selon leurs méthodes de calcul des variables environnementales (température, humidité, direction et vitesse du vent), variables de courses (profil et durée de l’étape, placement de l’étape dans le tour, etc.) ou les performances du coureur (rendement énergétique qui varie de 21 à 27 %, pourcentage d’exploitation de la VO2max, etc.).

Source : Wikipédia

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Posté le

16 juillet 2015