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Dominique Strauss-Kahn

Dominique Strauss-KahnFIFA - Des Maux en images  | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Dominique Strauss-Kahn

Dominique Strauss-Kahn – Des mots en images

Dominique Strauss-Kahn (souvent désigné par ses initiales « DSK »), né le à Neuilly-sur-Seine, est un économiste et homme politique français.

 

Le , accusé par une femme de chambre d’agression sexuelle dans une suite de l’hôtel Sofitel de Manhattan, il est arrêté à l’aéroport international John-F.-Kennedy de New York, peu avant le décollage du vol AF 023 d’Air France à destination de Paris.

Le , Melissa Carow Jackson, juge du tribunal pénal de la ville de New York, lui signifie les sept chefs d’accusation retenus contre lui, refuse sa mise en liberté sous caution et demande son maintien en détention provisoire à la prison de Rikers Island. Un grand jury l’inculpe formellement le .

Le même jour, Michael J. Obus, juge de la Cour suprême de l’État de New York, accepte sa mise en liberté sous caution avec plusieurs conditions. Le , Dominique Strauss-Kahn est transféré de la prison de Rikers Island à un appartement de l’immeuble sis au 71, Broadway, pour y être placé en résidence surveillée. Le 25 mai, il quitte cet appartement pour une maison située au 153, Franklin Street, dans le quartier de TriBeCa. Au cours de l’audience du consacrée à la lecture officielle de l’acte d’accusation, Dominique Strauss-Kahn plaide « non coupable ».

Lors de l’audience du , Dominique Strauss-Kahn est libéré sur parole, en raison de doutes sur la crédibilité de la femme de chambre qui l’accuse, car elle a menti à plusieurs reprises, notamment dans ses déclarations à la police et au grand jury. Le , le juge Michael J. Obus décide d’abandonner les poursuites au pénal, suivant ainsi l’avis du procureur Cyrus Vance, qui la veille, avait recommandé dans une motion de non-lieu l’abandon des charges en raison du manque de crédibilité de la plaignante, Nafissatou Diallo, qui ne permet pas de « donner du crédit à sa version des faits au-delà du doute raisonnable ».

Une procédure civile concernant cette affaire est lancée le  : Nafissatou Diallo argue d’« attaque violente et sadique, comportement humiliant et dégradant, atteinte à sa dignité de femme ».

Le , le New York Times annonce qu’un accord amiable a été trouvé entre Dominique Strauss-Kahn et son accusatrice, Nafissatou Diallo. Si le journal indique ne pas connaître le montant de l’indemnité financière à payer par Strauss-Kahn, il relève que cette transaction interviendrait une semaine avant l’audience prévue devant le juge de la la Cour suprême du Bronx, au cours de laquelle l’avocat de Mme Diallo avait indiqué vouloir confronter M. Strauss-Kahn aux témoignages d’autres femmes qu’il aurait semblablement agressées.

Le , la procédure contre Dominique Strauss-Kahn est abandonnée par la conclusion d’une transaction financière entre l’ancien président du FMI et Nafissatou Diallo, dont le montant reste confidentiel.

Avec cet accord, Dominique Strauss-Kahn en termine avec toutes les procédures, sans jamais avoir donné à la justice sa version de ce qui s’est passé dans la suite 2806 du Sofitel, le .

Il admet, lors d’une interview au journal de 20 heures de TF1 du , avoir eu une « relation inappropriée » avec Nafissatou Diallo et qualifie cette relation de « faute morale », mais nie toute violence, contrainte, agression ou acte délictueux.

Source : Wikipédia

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Posté le

22 mai 2015