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Environnement en Chine

Environnement en Chine - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Environnement en Chine

Environnement en Chine – Des mots en images

L’environnement en Chine est l’environnement de la Chine, à savoir l’ensemble des composants naturels du pays, et l’ensemble des phénomènes et interactions qui s’y déploient. C’est une source très sérieuse de préoccupation depuis que la République populaire de Chine s’est lancée dans un développement sur le modèle occidental. Depuis les années 1980, la Chine a en effet privilégié un modèle de développement qui donne la priorité à la croissance économique tirée par les exportations, similaire à celui de nombreux autres pays émergents d’Asie de l’Est. La Chine a de ce fait de piètres performances sur le plan environnemental : elle se classe en effet en 2012 au 116erang mondial de l’Environment Performance Index de l’Université de Yale1.

Une des conséquences négatives sérieuses du développement économique chinois de ces dernières décennies est la surexploitation des ressources naturelles, l’augmentation de la pollution et du smog. De nombreux déchets encombrants ne sont pas convenablement éliminés. Les pollutions (pollution de l’eau, pollution atmosphérique, pollution de l’air intérieur…) sont une source importante de problèmes de santé à travers le pays, et entraînent de 750 000 à 2,2 millions de morts prématurées chaque année. L’environnement pollué de la Chine est pour l’essentiel un résultat du développement rapide du pays et donc d’une grande augmentation de la consommation d’énergie primaire, qui est principalement fournie par les centrales électriques au charbon. La Revue Forbes rapporte que 10 des 10 des villes les plus polluées dans le monde étaient en Chine en 2006.

Le développement industriel rapide de la Chine provoque une augmentation de la pollution atmosphérique, en particulier dans les grandes agglomérations du pays. 29 villes chinoises, rassemblant 90 millions de citadins, ont ainsi connu plus d’un mois d’alerte à la pollution en 2013 (seuil d’alerte déclenché à partir de 150 micro-grammes par mètre cube d’air de particules fines). Dans ce contexte, Li Keqiang, Premier ministre chinois, a déclaré le 13 mars 2014 que « le gouvernement punira sévèrement les émetteurs (polluants) illégaux » et ajouté que « nous allons déclarer la guerre à notre propre modèle de développement et notre mode de vie non durable et inefficace ».

Une étude, publiée en juin 2013, réalisée par l’ONG Greenpeace et des experts américains, est centrée sur les 196 centrales à charbon situées à la périphérie de Pékin. Cette pollution a fait mourir près de 2 000 Pékinois en 2011, et environ 8 000 dans la province du Hebei.

Dans le nord de la Chine, où l’usage du charbon est le plus élevé, alors que l’Organisation Mondiale de la Santé recommande une concentration en particules fines PM 2.5 inférieure à 12,5 µg.m-3, ce seuil est dépassé plus de 300 jours par an. Pour cette zone, de 1981 à 2001, la pollution liée au chauffage gratuit au charbon a diminué de 5 ans et demi l’espérance de vie. Au total, la pollution de l’air en Chine aurait provoqué 1,2 million de morts prématurées en 2010, soit près de 40 % du total mondial des morts prématurées dues à la pollution dans le monde.

Selon une étude de l’Académie américaine des sciences, les pluies acides générées par l’industrie chinoise seraient responsables de près d’un quart de la pollution aux sulfates constatée dans l’ouest des États-Unis.

La présence de particules fines à Pékin est liée :

  • pour 31 % aux gaz d’échappement ;
  • pour 22 % à la combustion du charbon ;
  • pour 18 % aux rejets industriels ;
  • et pour 14,3 % aux émissions de poussière. Ce chiffre atteint plus de 20 % à Nanchang et Jinan.

 

Source : Wikipédia

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Posté le

10 décembre 2015