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François Hollande

François Hollande - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
François Hollande

François Hollande – Des mots en images

François Hollande – Des mots en images

François Hollande, né le à Rouen, en Seine-Inférieure, est un homme d’État français. Depuis le , il est le 24e président de la République française.

Magistrat à la Cour des comptes, et avocat pendant quelques mois entre 1996 et 1997, il est premier secrétaire du Parti socialiste de 1997 à 2008, pendant la troisième cohabitation puis dans l’opposition. Maire de Tulle de 2001 à 2008, il est député de la première circonscription de la Corrèze de 1988 à 1993 et de nouveau de 1997 à 2012, et préside le conseil général de la Corrèze de 2008 à 2012.

Désigné candidat du PS et du PRG à l’élection présidentielle de 2012 à l’issue d’une primaire, il emporte le second tour avec 51,64 % des voix face au président sortant, Nicolas Sarkozy, le . Il prend ses fonctions de 24e président de la République française le .

Dès sa prise de fonctions, la cote de popularité de François Hollande est à un niveau beaucoup plus faible que celle de ses prédécesseurs (53 % selon le baromètre Ipsos-Le Point). La presse souligne cette absence d’état de grâce dans une période de crise. Manifestants reprochant à François Hollande ses réserves sur l’ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe.François Hollande représenté aux côtés d’Angela Merkel, symbolisant l’importante influence de l’Allemagne au sein de l’Union européenne.

Sa popularité connait un premier fléchissement à la fin de l’été 2012, notamment à la suite de ses vacances prises à Brégançon alors que les plans sociaux se succèdent et que les tensions culminent sur le site industriel de Florange, dont il avait promis de sauver les hauts fourneaux. Sa popularité continue par la suite à décroître avec des mesures fiscales comme la fin de la défiscalisation des heures supplémentaires et la hausse des prélèvements obligatoires. La hausse du chômage se poursuit également. Dans le même temps, son action et son style (qualifié par lui-même de« normal ») suscitent des interrogations et des critiques, y compris au sein de la gauche. L’opposition dénonce en particulier son manque de réactivité et l’absence de « réformes structurelles » en période de crise. Dans un entretien au Monde, François Hollande réplique en opposant son mode de gouvernance à celui de Nicolas Sarkozy et en mettant en avant sa « constance ».

En mai 2013, L’Express expose, à partir des résultats de plusieurs sondages, cinq raisons à l’impopularité croissante du président de la République : absence de gouvernance, absence d’autorité, absence de ligne directrice, opposition d’une partie de la population au projet d’ouverture du mariage aux couples de personnes de même sexe, promesses économiques non tenues. L’éditorialiste François Lenglet estime ainsi que c’est le non-respect de trois promesses fondamentales ayant trait à l’économie du pays (celle de la résorption du déficit public à 3 % du PIB en 2013 – s’établissant finalement à 4,1 % -, celle d’inverser la courbe du chômage cette même année et l’engagement de « stabilité fiscale ») qui explique une grande partie de la très forte et persistante impopularité de l’exécutif. L’affaire Cahuzac et ses prises de position dans le conflit syrien ont également un impact négatif sur la perception de son action.

En , l’affaire Leonarda conduit à un changement de la nature de l’impopularité de François Hollande : alors qu’auparavant les mauvais résultats économiques et les hausses d’impôts en constituaient les facteurs essentiels, Le Point note que cette affaire impacte directement le jugement de la personnalité de François Hollande ; en , il est considéré comme le président le moins courageux de la Ve République et apparaît, d’après une analyse de BVA, comme « incapable de trancher ». Le même mois, le baromètre Ifop indique que François Hollande bat le record d’impopularité pour un président de la Ve République, avec seulement 20 % d’avis favorables.

Dès 2013, l’hypothèse que Manuel Valls lui soit préféré en vue de la présidentielle de 2017 est évoquée. Plusieurs sondages donnent en effet François Hollande éliminé de la compétition présidentielle dès le premier tour. À la suite des élections municipales et européennes de 2014, qui sont un échec pour la gauche, sa popularité continue à diminuer (18 % de satisfaction contre 82 % de mécontents selon le baromètre Ifop), y compris chez les sympathisants socialistes, qui ne lui accordent plus majoritairement leur confiance. Son impopularité record sous la Cinquième République est confirmée en septembre 2014 par tous les instituts de sondage, avec des taux d’opinions favorables allant de 13 à 19 %

Valérie Trierweiler publie, le , Merci pour ce moment, un essai autobiographique relatant sa vie privée avec François Hollande. En dépit d’une impopularité croissante, le président de la République conservait, avant la publication de cet ouvrage, l’image d’une personne sympathique et avenante. Dans son livre, Valérie Trierweiler décrit François Hollande comme un homme froid, cynique et menteur. Elle affirme notamment qu’il est méprisant à l’égard des pauvres, qu’il appellerait les « sans-dents », expression largement relayée dans la presse. François Hollande de son côté parle de « mensonge qui [l]e blesse ».

En janvier 2015, les attentats islamistes en France, qui font 17 morts en trois jours, sont à l’origine d’un mouvement d’union nationale face au terrorisme. La gestion des événements par l’exécutif et la participation de François Hollande et de chefs d’État étrangers à la marche du 11 janvier 2015 lui permettent de voir son niveau de bonnes opinions passer de 19 % à 40 % selon le baromètre Ifop-Fiducial. Mais sa popularité repart à la baisse dès le mois suivant. Dans le même contexte, en décembre 2015, à la suite des attentats du 13 novembre 2015, la cote de popularité de François Hollande augmente pour atteindre de 32 % à 50 % d’opinions favorables (selon les instituts de sondage ou les questions posées), une large majorité de Français jugeant son action à la suite des attentats « à la hauteur ». Début 2016, sa popularité redescend à nouveau (de 22 % à 26 % d’opinions favorables), des valeurs très proches de celle de Nicolas Sarkozy, devenu le principal dirigeant de l’opposition.

Source : Wikipédia

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Posté le

22 février 2016