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Islam de France

Islam de france - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Islam de france

Islam de France – Des mots en images

 

L’islam est considéré comme la deuxième religion en France après le christianisme. Une étude du Pew Research Center donne le chiffre de 4,7 millions de musulmans en 2010 en incluant les mineurs . Selon une étude de l’INED et de l’Insee publiée en octobre 2010, ce nombre comprendrait 70 000 à 110 000 convertis. Le ministère de l’Intérieur chargé des cultes a indiqué en 2010 qu’il y a entre 5 et 6 millions de musulmans en France, estimation obtenue en comptant cette fois-ci pour musulmanes toutes les personnes venant d’un pays à dominante musulmane. Selon le ministère un tiers de ces 5 à 6 millions se déclarent croyants et pratiquants, soit deux millions, ce qui recoupe le chiffre de l’enquête Insee/INED d’octobre 2010.

En France, les populations musulmanes sont, au moins, de deuxième et de troisième, voire de quatrième génération.

Selon Jérémy Robine, on assiste depuis plusieurs années à l’émergence, dans le discours politico-médiatique, d’un nouveau groupe de type racial, « les Musulmans ». En effet, selon lui, comme cela s’est passé avec les Juifs, l’expression « les Musulmans » ne désigne plus aujourd’hui un groupe religieux mais un groupe racial auquel on appartient par la naissance, quelle que soit sa foi.

Les « Arabes » (à prendre au sens d’Arabe du temps de la présence coloniale de la France en Algérie, donc incluant les Berbères) présents en France, s’ils sont le plus souvent musulmans, peuvent aussi être chrétiens, agnostiques, etc. Parallèlement, des musulmans français peuvent avoir des origines non arabes. Les musulmans non arabes sont souvent Turcs (environ 360 000), Berbères,Iraniens, Kurdes, Maliens, Sénégalais, Indonésiens, Malais, Bosniaques, Albanais, etc.

L’État français ne reconnaît pas légalement les origines ethniques et religieuses (à l’exception du cas particulier des harkis) mais, devant la carence d’interlocuteurs privilégiés, dans les dernières années, les gouvernements successifs ont essayé d’organiser une représentation des musulmans français. Le ministre de l’Intérieur de l’époque, Nicolas Sarkozy, a créé en 2002 le Conseil français du culte musulman (CFCM). Cette association, bien que reconnue formellement par le gouvernement, est toutefois une association à but non lucratif sans statut légal particulier. En 2004, elle était conduite par le recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur.

La première génération de musulmans, aujourd’hui retraités, n’était pas perçue comme immigrante, ni par l’État, ni par les employeurs, ni par les musulmans eux-mêmes. Ces musulmans ont gardé de forts liens avec leurs pays, où leurs familles sont souvent restées vivre. Les chercheurs en sciences sociales considéraient alors l’islam comme un simple fait migratoire, de « transplantation ». Cependant, en 1974, le gouvernement s’est prononcé en faveur du regroupement familial, et les enfants et les femmes ont pu venir vivre en France. Beaucoup d’entre eux ont demandé la nationalité française à cette époque.

La situation est différente pour les générations ultérieures constituées de musulmans nés en France, et donc souvent ressortissants français par le droit du sol ou le droit du sang. La majorité d’entre eux n’ont aujourd’hui qu’une connaissance toute relative de la culture et du pays d’origine de leurs parents ou grands-parents, avec lesquels ils ont conservé peu d’attaches. Ce qui explique, qu’en plus de se savoir Français, certains se ressentent comme immigrants, alors même qu’ils ont une connaissance très vague du pays de leurs ancêtres.

 

Source : Wikipédia

 

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Posté le

15 juin 2015