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Jean-François Copé

Jean-Francois Copé - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Jean-Francois Copé

Jean-Francois Copé – Des mots en images

Jean-François Copé – Des mots en images

Jean-François Copé est un homme politique français, né le à Boulogne-Billancourt (Seine).

Maire de Meaux et député de la sixième circonscription de Seine-et-Marne (Les Républicains), il a occupé plusieurs fonctions ministérielles dans les gouvernements Jean-Pierre Raffarin et Dominique de Villepin. Il est secrétaire général de l’UMP entre 2010 et 2012 puis président entre 2012 et 2014.

En mars 2014, Le Point met en cause nommément Jean-François Copé, pour ses liens avec les dirigeants de la société de communication Bygmalion et de sa filiale Event&Cie, fournisseurs de l’UMP pendant les campagnes électorales de 2012. Jean-François Copé dénonce un « coup monté » à l’approche des élections municipales et poursuit Le Point en justice. Après la victoire de la droite aux élections municipales de mars 2014, les dissensions internes au sein du parti réapparaissent lors de la campagne des élections européennes de mai, à la fois entre europhiles et eurosceptiques, mais aussi entre pro-Copé et pro-Fillon. Le , lendemain des élections européennes, le bras droit de Jean-François Copé, Jérôme Lavrilleux, reconnaît avoir organisé avec la société Bygmalion un système de sur-facturation lors des campagnes de 2012, mais affirme que Jean-François Copé n’a « pas été mis au courant de cette dérive en volume de dépenses. » Le , lors d’un comité directeur de l’UMP, sur proposition de la trésorière Catherine Vautrin, Jean-François Copé est contraint d’accepter une démission de l’ensemble de la direction de l’UMP, cette démission étant annoncée pour le suivant. En attendant la tenue d’un congrès extraordinaire en octobre 2014, il est remplacé par une direction collégiale transitoire, composée des anciens Premiers ministres François Fillon, Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin.

Le lendemain, Jean-François Copé écrit une longue lettre aux adhérents de l’UMP dans laquelle il affirme avoir eu connaissance des sur-facturations « il y a douze jours » lors d’une réunion à l’UMP le 16 mai 2014, suite à la parution d’une enquête détaillée de Libération le 14 mai 2014. Dans cette lettre, Jean-François Copé réaffirme que son « intégrité est totale ». Jean-François Copé est entendu en audition libre le 28 juillet 2015 par les magistrats en charge de l’enquête, dont Renaud Van Ruymbeke. Il réaffirme qu’il n’était au courant de rien, de même que Nicolas Sarkozy, qui est entendu séparément en septembre 2015. Les mises en examen prononcées en septembre 2015 concernent 13 personnes dont ne fait pas partie Jean-François Copé : elles incluent 4 dirigeants de la société Bygmalion, 4 responsables de la campagne de Nicolas Sarkozy, 3 anciens salariés cadres de l’UMP et 2 experts-comptables de la campagne.

Jean-François Copé est remplacé à la tête de l’UMP le . Il décide de continuer à participer au bureau politique de l’UMP, dont il est membre de droit. Il dépose le deux propositions de transparence de la vie politique. Le , en conformité avec la loi du , la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique publie sur son site les déclarations d’intérêts des parlementaires pour la période 2009-2013. Jean-François Copé, qui a déclaré des revenus d’avocat, de conférencier, ainsi que des droits d’auteur, apparaît dans les classements des parlementaires les plus aisés diffusés par des médias publics ou privés.

Il est mis en examen, début février 2015, ainsi que Catherine Vautrin, pour « abus de confiance » dans l’enquête sur le paiement par l’UMP d’une somme de 516 615 euros, due selon la décision de la CNCCFP par Nicolas Sarkozy. L’avocat de Jean-François Copé de son côté invoque « l’analyse des services juridiques de Bercy ». En septembre 2015, Jean-François Copé bénéficie d’un non-lieu à l’instar de Catherine Vautrin, ce qui clôture le dossier.

En tant qu’ancien président de l’UMP, il devient en mai 2015, l’un des 18 membres de droit du bureau politique de la nouvelle formation Les Républicains.

Source : Wikipédia

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Posté le

14 janvier 2016