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Pape François

Pape François - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Pape François

Pape François – Des mots en images

 

Jorge Mario Bergoglio, né le à Buenos Aires en Argentine, est un homme d’église, et selon la tradition catholique le 266e évêque de Rome et pape de l’Église catholique sous le nom de François (en latin : Franciscus) depuis son élection le . Il a été auparavant archevêque de Buenos Aires et cardinal.

Il est le premier pape issu des rangs de la Compagnie de Jésus, le premier pape non européen depuis le pape syrien Grégoire III au viiie siècle ainsi que le premier issu du continent américain. Il est également le premier pape à prendre le nom de François, nom choisi en souvenir de l’engagement de saint François d’Assise dans le choix d’une vie simple, pour la paix, et pour le « respect profond de toute la Création ». Il a évoqué sa possible renonciation, comme pour son prédécesseur.

Sa deuxième encyclique, Laudato Sii (Loué sois-tu!) est présentée le 18 juin 2015. Quelques mois avant la conférence de Paris sur les changements climatiques, c’est la première encyclique à traiter spécifiquement des questions liées à la protection de la Création et à l’écologie humaine.

Dans l’introduction (paragraphes 1 à 16), le pape rappelle l’enseignement de ses prédécesseurs (Paul VI, Jean-Paul II, Benoit XVI) sur la question du rapport de l’humanité à la Création mais il s’appuie également sur les travaux du patriarche de Constantinople Bartholomée Ier  et se réfère à Saint François. Le pape termine cette introduction par une appel personnel à « la recherche d’un développement durable et intégrale », rappelant que « nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous », il remercie tout ceux (chrétiens ou non) qui « travaillent pour assurer la sauvegarde de la maison que nous partageons ». Enfin, il conclue par une brève présentation des chapitres qui vont suivre.

Dès l’introduction le pape indique que la « crise écologique est une conséquence dramatique de l’activité sans contrôle de l’être humain » et que « par une exploitation inconsidérée de la nature, l’être humain risque de la détruire et d’être à son tour la victime de cette dégradation ». Il pointe du doigt « l’urgence et la nécessité d’une changement presque radical dans le comportement de l’humanité » car selon lui, sans un « authentique progrès social et moral », la croissance économique et les progrès techniques les plus prodigieux se retournent finalement contre l’homme. Il appel l’humanité à une « conversion écologique », « une écologie humaine authentique », à « une écologie intégrale », à « éliminer les causes structurelles des dysfonctionnement de l’économie mondiale et à corriger les modèles de croissance qui semblent incapable de garantir le respect de l’environnement ». Le pape place même une limite : « le gaspillage des ressources de la Création commence là où nous ne reconnaissons plus aucune instance au-dessus de nous, mais ne voyons plus que nous-même ». Il propose de ne pas se contenter seulement de solutions techniques (qui ne s’attaqueraient qu’aux symptomes), mais appel à un changement (de l’humain). Il propose de passer « de l’avidité à la générosité, du gaspillage à la capacité de partager, dans une ascèse qui signifie apprendre à donner, et non simplement à renoncer. […] C’est la libération de la peur, de l’avidité, de la dépendance ».

Il termine cette introduction par un message à tous les hommes de bonne volonté, croyant et non croyant : « le monde est plus qu’un problème à résoudre, il est un mystère joyeux que nous contemplons dans la joie et dans la louange », « Nous avons besoin d’une conversion qui nous unisse tous », « Il nous faut une nouvelle solidarité universelle [..] les talents et l’implication de tous sont nécessaires pour réparer les dommages causés par les abus humains à l’encontre de la création de Dieu ».

Source : Wikipédia

 

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Posté le

19 juin 2015