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Tour de France

Tour de France - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Tour de France

Tour de France – Des mots en images

Le Tour de France est une compétition cycliste par étapes créée en 1903 par Henri Desgrange et Géo Lefèvre, chef de la rubrique cyclisme du journal L’Auto. Il se déroule chaque année en France, au mois de juillet.

Il se tient actuellement sur plus de 3 000 kilomètres et est organisé par ASO (Groupe Amaury). « Le Tour » ou encore « la Grande Boucle », tel qu’on le nomme aussi en France, est considéré comme l’épreuve cycliste la plus prestigieuse au monde.

Le dopage est présent dans le cyclisme depuis la fin du xixe siècle. Jusqu’aux années 1950, il n’est pas un sujet d’inquiétude majeur et est « traité de façon cursive ou humoristique », bien que Desgrange s’en émeuve. Les consommations de produits par les coureurs ont été décrites par Albert Londres en 1924 dans son article Les forçats de la route. La lutte antidopage commence sur le Tour de France en 1966, après plusieurs incidents durant les années précédentes. Elle provoque une grève des coureurs conduite par Jacques Anquetil. Après le décès de Tom Simpson sur les pentes du mont Ventoux en 1967, des coureurs tirés au sort sont contrôlés à chaque fin d’étape à partir de 1968. Plusieurs affaires spectaculaires ébranlent le Tour à partir de la fin des années 1970 (mise hors course de Michel Pollentier, déclassement de Joop Zoetemelk, mise en cause de Pedro Delgado). Durant les années 1990, l’arrivée massive de l’EPO modifie la physionomie de la course, en particulier lors des années de domination de Miguel Indurain, puis de Bjarne Riis (dont la victoire en 1996 est entachée d’un dopage avoué).

L’« affaire Festina » qui ébranle le Tour de France 1998 constitue un tournant dans la perception du dopage par le public et dans l’image du Tour de France. Elle révèle l’« ampleur du dopage101 » et le passage « d’un dopage artisanal à un dopage industriel, avec pour produit-phare l’EPO ». Depuis, des affaires de dopage touchent le Tour et ses principaux coureurs chaque année. La lutte traditionnelle (contrôles antidopages) se double dans les années 2000 d’une politique policière d’interventions en raison d’infraction sur les produits stupéfiants.

Lance Armstrong, en 2002

En 2006, Floyd Landis est le premier vainqueur du Tour à être déclassé pour dopage, mais les exploits de Lance Armstrong, qui remporte sept fois le Tour de 1999 à 2005 en écrasant la concurrence, sont l’objet d’une « suspicion permanente ». Les journalistes se saisissent du sujet et révèlent des témoignages confirmant les pratiques dopantes d’Armstrong, ainsi que des contrôles positifs. En août 2012, l’Agence américaine antidopage prononce à l’encontre de Lance Armstrong une suspension à vie et le déchoit de ses sept titres pour plusieurs violation du Code mondial antidopage. La perte de ses titres est confirmée par l’UCI le 22 octobre 2012, et il n’est pas remplacé au palmarès de la course. En 2011, Alberto Contador prend le départ du Tour alors que le Tribunal arbitral du sport n’a pas encore statué sur le contrôle antidopage positif dont il a fait l’objet lors de l’édition précédente qu’il a remportée. Le 6 février 2012, Contador est finalement déclassé. De 1999 à 2011, neuf victoires sur quatorze tours, ont donc été annulées (en outre celle de Bjarne Riis en 1996, avait été rayée du palmarès en 2007, avant d’être rétablie, le 4 juillet 2008, avec une mention de ses aveux de dopage).

Source : Wikipédia

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Posté le

13 juillet 2015