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Claude Guéant

Claude Guéant - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Claude Guéant

Claude Guéant – Des mots en images

Claude Guéant – Des mots en images

Claude Guéant, né le à Vimy (Pas-de-Calais), est un haut fonctionnaire et homme politique français.

Ancien préfet, il devient secrétaire général de la présidence de la République française le , jour de l’investiture deNicolas Sarkozy. Il quitte ses fonctions le pour devenir ministre de l’Intérieur, de l’Outre-mer, des Collectivités territoriales et de l’Immigration, fonction qu’il exerce jusqu’au .

Le 26 mai 2014, Claude Guéant est placé en garde à vue dans le cadre de l’enquête sur son rôle dans l’affaire Tapie – Crédit lyonnais. Devant les enquêteurs, Stéphane Richard a expliqué que son « interlocuteur à l’Élysée sur ce dossier [avait] été M. Guéant », « apparu dès le départ très impliqué sur cette affaire ». Claude Guéant est appelé à détailler ses relations avec Bernard Tapie et expliquer les nombreuses visites de l’homme d’affaires à l’Élysée, en 2007 et 2008, dans une période cruciale pour l’arbitrage. Parmi elles, une réunion-clé, qu’il avait convoquée, à la fin de juillet 2007, en présence de Bernard Tapie.

Le 13 novembre 2015, Claude Guéant est condamné par le tribunal correctionnel de Paris pour « complicité de détournement de fonds publics et recel » à deux ans de prison avec sursis, 75 000 euros d’amende et cinq ans d’interdiction d’exercer toute fonction publique. Dans ses motivations, le tribunal précise que Claude Guéant a, « dans une volonté assumée d’enrichissement de lui-même et de ses plus proches collaborateurs, volontairement transgressé les lois de la République et détourné des fonds publics, évalués à 210 000 euros. Ces faits commis au sommet de la hiérarchie du cabinet ministériel, par un éminent représentant du pouvoir exécutif dont les fonctions exigent une probité irréprochable, portent une atteinte d’une extrême gravité à l’ordre public dont le ministère de l’intérieur a précisément pour mission de faire assurer le respect. Ils constituent en outre une atteinte aux valeurs de la démocratie républicaine et à la transparence de la vie publique, participant de la défiance que les citoyens peuvent nourrir à l’égard de la politique, des institutions et de ceux qui les gouvernent. »

Le , il est entendu dans l’enquête sur les sondages de l’Élysée. Ces investigations portent sur la régularité des contrats conclus sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy entre l’Élysée et neuf instituts de sondage, notamment la société Publifact de Patrick Buisson sans mise en concurrence préalable. La garde à vue est levée le jour même au soir. Si Claude Guéant n’est alors pas mis en examen, la justice met la main sur des notes signées de sa main qui attestent de son implication dans le dossier.

Le 29 juillet 2015, Patrick Buisson est à son tour entendu puis mis en examen pour « recel de délit de favoritisme », « abus de biens sociaux » et « détournement de fonds publics par un particulier ».

Claude Guéant est mis en examen le mardi 23 février 2016 pour « complicité de favoritisme » et placé sous le statut de témoin assisté pour « complicité de détournement de fonds publics ».

Impliqué dans l’affaire des écoutes de la DGSE sur Thierry Solère, Claude Guéant se défend. L’ancien ministre de l’intérieur a demandé au ministre de ladéfense de « diligenter une enquête, et éventuellement de saisir la justice », a-t-il annoncé, mardi 12 avril, à l’Agence France-Presse (AFP).
Selon nos informations, le renseignement extérieur français a scruté en 2012 les téléphones et l’adresse internet de Thierry Solère. A l’époque, Claude Guéant était ministre de l’intérieur de Nicolas Sarkozy et venait d’être parachuté dans la circonscription des Hauts-de-Seine où il faisait face à la candidature dissidente de M. Solère.

Source : Wikipédia & LeMonde.Fr

 

 

 

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Posté le

13 avril 2016