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Cyberharcèlement

Cyberharcèlement - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Cyberharcèlement

Cyberharcèlement – Des mots en images

Le cyberharcèlement ou cyberbullying en anglais, est une forme de harcèlement conduite par divers canaux numériques. Il peut prendre différentes formes, comme la création de faux profils, la diffusion de rumeurs infondées ou encore l’envoi de messages d’insultes.Le cyberharcelèment et le harcèlement traditionnel ont de nombreux points communs. Seule la forme change, puisqu’il s’agit d’agressions répétées sur le long terme envers un individu dans le but de nuire à celui-ci mais diffusées par des moyens de communication numériques. Seulement, avec les réseaux sociaux les informations se propagent à grande vitesse à un large nombre d’internautes connus ou non de la victime. L’anonymat et l’absence de face à face sont des caractéristiques propres aux cyberharcelèment, mettant en exergue les dangers d’Internet, où chaque internaute ayant laissé des traces sur Internet peut devenir victime de ce phénomène.

Le premier à avoir évoqué ce phénomène est Bill Belsey en 2003. Le professeur canadien en a donné la définition suivante « La cyberintimidation est l’utilisation des technologies de l’information et de la communication pour adopter délibérément, répétitivement et de manière agressive un comportement à l’égard des individus ou d’un groupe avec l’intention de provoquer des dommages à autrui ». Au Canada, on distingue lecyberharcèlement d’une notion proche, la cyberintimidation.

Au Canada, on parle plutôt de cyberintimidation. Ainsi, dans le cas du suicide d’Amanda Todd, dont les causes ont été qualifiée par la presse française de cyberharcèlement, le juriste Andrew Murray qualifie les faits d’intimidation, et précise « Il y a clairement une ligne entre intimidation et harcèlement ». Le harcèlement est couvert par le Harassment Act, et est pénalement répréhensible, alors que l’intimidation ne l’est pas en tant que telle. Elle peut toutefois l’être en cas d’actes trop marqués et répétés susceptibles d’être requalifiés en harcèlement, ou bien au nom du Malicious Communications Act de 1998, qui réprime l’envoi de courriers ou de communications électroniques malveillantes, indécentes ou menaçantes, un délit mineur sanctionnable d’une peine maximale de 6 mois de prison.

Source : Wikipédia

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Posté le

30 octobre 2015