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Défense anti-missile

Défense anti-missile - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Défense anti-missile

Défense anti-missile – Des mots en images

Défense anti-missile – Des mots en images

La défense antimissile (« bouclier antimissile ») utilise un système complexe permettant de détecter, de suivre et d’intercepter un ou plusieurs missiles balistiques ennemis dirigés vers la zone à protéger.

En 2014, si chaque sous-système a fait l’objet de différents essais concluants et utilisé en opération sur une petite échelle, un tel système n’a jamais été mis en œuvre dans sa globalité.

Le concept de défense antimissile trouve ses origines peu après l’invention des missiles balistiques, c’est-à-dire à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

En 1957, c’était le programme Ballistic Antimissile Boost Interceptor (Bambi), avec 3 600 satellites en orbite basse et des missiles sol-air Nike-Zeus (en). Il sera abandonné en 1964 après des dépenses de 3,5 milliards de dollars américains (valeur 2000). Il sera remplacé par le Nike-X (en)

En 1967, lui succède le Safeguard (en) (d’abord baptisé Sentinel), avec 2 500 missiles intercepteurs LIM-49A Spartan et Sprint prévu au départ que la signature du traité ABM le 26 mai 1972 limitera à la protection d’un seul site, la base d’ICBM de Grand Forks AFB. Mis en service en 1975, il sera désactivé dès janvier 1976 en raisons des doutes pesant sur l’efficacité du système face aux missiles soviétiques à têtes multiples et l’analyse des effets que produirait la détonation des charges nucléaires de l’intercepteur comme du missile intercepté. Il aura couté 23,1 milliards de dollars.

Les installations radar et de surveillance spatiale construites pour ces divers programmes seront intégrées à la défense américaine.

Le projet renait en pleine Guerre froide, alors que Reagan est président des États-Unis. Le 23 mars 1983, celui-ci crée l’Initiative de défense stratégique (IDS), projet surnommé « Guerre des étoiles » qui vise à protéger les États-Unis d’une attaque massive de missiles nucléaires soviétiques.

Le financement des programmes antimissiles aux États-Unis s’établit alors en moyenne à 3,5 milliards de dollars par an entre 1986 et 2000, budget auquel il faut ajouter les programmes (spatiaux notamment) poursuivis en dehors du cadre strict de l’agence officiellement chargée de la protection anti-balistique.

Mais, à la fin de la guerre froide en 1991, le programme perd sa raison d’être et est mis de côté ; le président George H. W. Bush recentre, le 29 janvier 1991, l’initiative de défense stratégique sur la défense contre une attaque non autorisée, accidentelle ou limitée, le programme étant baptisé Global Protection Against Limited Strikes. En 1993, il est officiellement aboli par Clinton et l’administration américaine décide de donner la priorité à la défense antimissiles de théâtre contre les engins de courte portée (Scuds entre autres).

Le cout des programmes depuis l’annonce de l’IDS en 1983 à 1999 est estimé à 68,7 milliards de dollars (valeur 2000) et le financement de l’ensemble des programmes antimissiles de 1957 à 1999 à 122 milliards de dollars.

Source : Wikipédia

 

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Posté le

9 juillet 2016