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Attentat 14 juillet 2016 Nice

Attentat du 14 juillet 2016 à Nice - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Attentat du 14 juillet 2016 à Nice

Attentat du 14 juillet 2016 à Nice – Des mots en images

Attentat du 14 juillet 2016 à Nice – Des mots en images

L’attentat du 14 juillet 2016 à Nice est une tuerie de masse au camion-bélier liée au terrorisme islamiste, qui s’est déroulée à Nice (France) dans la soirée du  sur la promenade des Anglais.

Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, un Tunisien domicilié à Nice, conduit un poids lourd sur la promenade pendant près de deux kilomètres, prenant pour cible une foule de civils, à l’issue du feu d’artifice donné pour la fête nationale. L’attaque cause la mort de 84 personnes et fait 202 blessés. L’attentat est revendiqué le 16 juillet par l’organisation terroriste État islamique (dite « Daech »).

Le à Nice, vers 22 h 45, peu après la fin du feu d’artifice (qui se déroule de 22 h à 22 h 20 et réunit près de 30 000 personnes) lors des festivités de la fête nationale française, un camion poids-lourd blanc 19 tonnes provenant du quartier Magnan débouche sur la partie laissée libre de circulation de la promenade des Anglais, au niveau de l’hôpital Lenval. Il commence à percuter des gens. Au niveau de l’intersection du boulevard Gambetta, il prend de la vitesse (80 kilomètres par heure selon Nice-Matin) pour forcer le barrage policier (deux voitures de police et des séparateurs de voies) qui délimite la partie de la promenade traditionnellement dévolue aux piétons le jour de la fête nationale, en montant sur le trottoir. Les conditions d’accès à la zone piétonne restent floues. Certaines sources prétendent qu’il aurait simplement prétendu être un livreur de glace et aurait ainsi gagné l’accès à cette zone sans avoir à présenter aucun justificatif. Une fois franchi ce barrage, il roule en zigzag en percutant la foule massée sur le trottoir sud (côté mer) et les trois voies de la chaussée sud de la promenade. Il essaye de rester le plus possible sur le trottoir (lorsqu’il est confronté à un obstacle comme un auvent de bus ou une pergola, il revient sur la chaussée) pour y faire le maximum de victimes. La course du véhicule est ralentie devant l’hôtel Negresco : un homme en scooter lâche son deux-roues et s’accroche sur le marche-pied du camion pour tenter d’entrer dans la cabine du chauffeur, en vain. Le conducteur du camion tire à plusieurs reprises avec un pistolet de calibre 7,65 mm sur les policiers qui le pourchassent et tentent de le neutraliser. Le camion fait encore 300 mètres pour s’arrêter à 22 h 50 face au palais de la Méditerranée (les pneus crevés et le pare-brise criblé de balles) où deux policiers de la BST abattent le conducteur. L’attaque du camion faucheur se déroule sur une distance de 1,7 km, entre les numéros 11 et 147, provoquant la mort de plusieurs dizaines de personnes et suscitant un important mouvement de panique.

Le dispositif Orsec, le plan blanc sont rapidement déclenchés et le plan Vigipirate est rehaussé en « alerte-attentats » dans les Alpes-Maritimes. Le High Club, une discothèque sur la promenade des Anglais et l’hôtel Negresco sont transformés en hôpital de campagne, assurant le triage médical, et le palais de la Méditerranée en PC de sécurité. Une cellule psychologique est mise en place au centre universitaire méditerranéen.

Source : Wikipédia

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Posté le

20 juillet 2016