Sélectionner une page
Brexit - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Brexit

Brexit – Des mots en images

Brexit – Des mots en images

La possibilité d’un retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne est un fait souvent mentionné dans les cercles politiques britanniques et européens. Le mot-valise Brexit (composé des mots Britain — « Grande-Bretagne », et exit — « sortie ») est parfois utilisé pour désigner cette notion.

Un référendum doit se tenir sur la question avant le 31 décembre 2017.

L’euroscepticisme est présent au Royaume-Uni dès les premiers moments de l’intégration à la CEE au début des années 1970 ; mais il prend progressivement de l’importance au cours des décennies suivantes, alors qu’à la CEE se substitue une véritable Union européenne.

Une bonne partie du débat se base sur des données et projections économiques et financières : une des questions centrales est celle de savoir si le Royaume-Uni aurait davantage à gagner en dehors de l’Union européenne qu’en son sein.

Une bonne part du débat britannique se situe sur les effets (avantages et inconvénients) qu’un retrait de l’UE aurait sur le Royaume-Uni. Le Centre for European Reform publie en janvier 2014 un rapport analysant notamment les possibles impacts sur les performances commerciales britanniques si le Royaume-Uni devait quitter l’Union.

Nigel Farage, le dirigeant du Parti pour l’indépendance du Royaume-Uni, estime que le Royaume-Uni peut prospérer économiquement en dehors de l’Union européenne si le gouvernement britannique adopte une politique d’immigration plus restrictive.

L’entreprise européenne Airbus fait savoir qu’elle risquait de revoir ses investissements et capacités de production au Royaume-Uni s’il venait à sortir de l’Union européenne. Ford et BMW ont également mis en garde le gouvernement britannique contre des effets potentiellement très néfastes pour l’industrie britannique d’une sortie de l’UE.

Diverses organisations estiment que sortir de l’Union européenne conduirait à un appauvrissement du Royaume-Uni. Le think tank Open Europe (en) chiffre cette perte à un total de 2,23% du PIB britannique en 2030. La Confederation of British Industry, plus importante organisation patronale du royaume, estime que l’appartenance à l’Union européenne représente un bénéfice de 5% du PIB britannique. Son représentant, Mike Rake, considère que « pour l’instant, personne n’a offert d’alternative crédible au fait d’être membre de l’UE. »

Le 12 juin 2015, l’agence de notation Standard & Poor’s (la seule qui accorde encore au Royaume-Uni son AAA) dégrade sa perspective de « stable » à « négatif », indiquant que le référendum sur la sortie de l’Union représente « un risque pour les perspectives de croissance du pays. »

Source : Wikipédia

Compétences

Posté le

18 février 2016