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Dilma Rousseff

Dilma Rousseff - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy

Dilma Rousseff

Dilma Rousseff – Des mots en images

Dilma Rousseff – Des mots en images

Dilma Vana Rousseff (prononciation : /ˈd(ʒ)iwmɐ ˈvɐnɐ ʁuˈsɛfⁱ/), née le à Belo Horizonte (Brésil), est une économiste et femme d’État brésilienne.

Ministre des Mines et de l’Énergie de 2003 à 2005, puis ministre d’État et chef de cabinet du président Luiz Inácio Lula da Silva à partir de 2005, elle est la candidate du Parti des travailleurs à l’élection présidentielle brésilienne de 2010, qu’elle remporte au second tour de scrutin face à José Serra.

Elle est investie présidente de la République fédérative du Brésil le 1er janvier 2011, devenant la première femme à occuper cette fonction. Elle est réélue de justesse en 2014, face à Aécio Neves. Sa présidence est marquée par un déclin de l’économie brésilienne et par des accusations de corruption qui font chuter sa popularité. Fin 2015, une procédure de destitution est déclenchée à son encontre pour maquillage des comptes publics ; la Chambre des députés se prononce en faveur de sa destitution en avril 2016.

Le scandale de corruption Petrobras, qui met au jour l’existence de commissions versées à des personnalités politiques en échange de leur implication dans des contrats publics surfacturés, touche principalement son mouvement, le Parti des travailleurs. L’opposition souligne alors le fait que Dilma Rousseff a eu la société pétrolière publique Petrobras sous sa tutelle entre 2003 et 2005, puisqu’elle en était la présidente du conseil de direction en tant que ministre de l’Énergie, et qu’elle ne pouvait à ce titre ignorer ces pratiques. En août 2015, environ 500 000 personnes manifestent pour demander la destitution de Dilma Rousseff, qui voit sa cote de popularité tomber à 8 %. Plusieurs de ses soutiens politiques et collaborateurs sont arrêtés et emprisonnés.

Parallèlement, une enquête judiciaire sur sa campagne présidentielle de 2014 est relancée. Delcidio do Amaral, sénateur et ancien chef du Parti des travailleurs au Sénat, affirme début mars 2016 que des pots-de-vin provenant de contrats surfacturés liés à la construction du barrage de Belo Monte (Amazonie) ont bénéficié directement à Dilma Rousseff. De son côté, Otávio Azevedo, ancien PDG de la deuxième société du BTP au Brésil, déclare aux enquêteurs travaillant sur le scandale Petrobras que les millions de dollars destinés aux campagnes électorales de Dilma Rousseff provenaient en fait de dessous-de-table liés au groupe pétrolier, via des surfacturations.

Le , Dilma Rousseff nomme son prédécesseur Lula, qui est accusé de corruption et de blanchiment d’argent, ministre d’État et chef de cabinet du président de la République, la fonction la plus élevée du gouvernement, ce qui empêcherait celui-ci d’être mis en détention. La veille, une écoute téléphonique réalisée entre elle et Lula, et rendue publique par le juge fédéral Sérgio Moro, laisse entendre qu’il y a eu arrangement entre eux pour stopper les poursuites pénales ordinaires contre Lula. L’impartialité du juge Sérgio Moro est alors remise en cause par les partisans de Dilma Rousseff ; il se voit dessaisi de l’enquête sur le scandale Petrobras après la publication de cette écoute. Le 18 mars, le Tribunal suprême fédéral suspend la nomination de Lula pour entrave à la justice.

Source : Wikipédia

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Posté le

18 avril 2016