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Émeutes grecques

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Émeutes grecques

Émeutes grecques – Des mots en images

Les émeutes grecques de 2008 débutent le samedi 6 décembre 2008 après la mort vers 21 h d’un adolescent de 15 ans, Alexandros Grigoropoulos (Αλέξανδρος Γρηγορόπουλος), tué par balle par un agent de police, dans le quartier d’Exarcheia à Athènes (Grèce). Dans la soirée et durant les jours suivant, des groupements de jeunes affrontent ensuite les forces de police, tandis que des manifestations pacifiques s’organisent pour dénoncer l’acte d’un tir à balles réelles, ainsi que pour dénoncer le contexte du moment : la Grèce est secouée par plusieurs scandales : détournements de fonds publics, réduction des aides sociales prévues, mais aides aux grandes banques, affaire de prostitution. Ces manifestations sont les plus violentes depuis la chute de la dictature en 1974.

Des violences épisodiques continuent de se produire au cours des premiers mois de l’année 2009.

Les émeutes de 2008 en Grèce débutent le samedi 6 décembre 2008 après la mort vers 21 h d’un adolescent de 15 ans, Alexandros Grigoropoulos (Αλέξανδρος Γρηγορόπουλος) tué par un agent de police, Epaminondas Korkoneas, dans le quartier d’Exarcheia à Athènes. La police a prétendu qu’il lançait, avec une trentaine d’autres jeunes, des pierres ou un cocktail molotov sur un véhicule de police. Une vidéo amateur vient cependant contredire cette version. D’après des témoins il ne s’agissait que d’une simple altercation verbale entre deux jeunes et la police, fait assez courant dans ce quartier. Les agents et leur officier sont suspendus.

Les émeutes populaires sont attisées par la paupérisation des jeunes Grecs (« la génération des 600 € »), les difficultés à trouver un emploi (taux de chômage de 23 % chez les 18-25 ans), la violence policière courante dans ce pays. Elles s’inscrivent dans une suite de luttes sociales qui ont commencé dès le début de l’année contre le gouvernement conservateur en place, dues a la crise financière et aux problèmes judiciaires de membres du gouvernement.

À la nouvelle de cette mort, des émeutes de grande ampleur éclatent le soir même dans la ville, surtout dans Exarcheia, sur Ermou et sur Akadimias, près de l’université (seize banques, une vingtaine de magasins et une vingtaine de voitures incendiés sans compter les kiosques et les poubelles), Thessalonique près de l’université (cinq banques et des magasins), Patras (200 manifestants), Komotini, Ioannina (50 manifestants), en Crète (La Canée et Héraklion) et àCorfou, la police réplique assez violemment avec des gaz lacrymogène et charge les manifestants dans les rues.

La démission du ministre de l’Intérieur Prokópis Pavlópoulos a été refusée par le Premier ministre Konstantínos Karamanlís. Six personnes au moins auraient été arrêtées pour faits de pillage des magasins vandalisés.

Le lendemain dimanche, des manifestations pacifiques ont réuni autour de 5 000 personnes à Athènes près du Musée national archéologique et 2 000 personnes à Thessalonique. Deux policiers sont mis en examen, l’un pour meurtre prémédité et l’autre pour complicité, dans la journée du 7.

Les enseignants d’université qui avaient déjà prévu de se joindre à la grève générale du 10 décembre commencent une grève de trois jours dès le 8 décembre. Ce lundi, les incidents se poursuivent. Trikala, à son tour, est touchée. Des manifestants sont retranchés dans deux des universités athéniennes, dont la symbolique Polytechnique et dans l’université de Thessalonique. Deux des principales voies d’accès à la capitale, ainsi que son réseau de transport urbain sont bloquées par des manifestants. Trois cents personnes affrontent les forces de l’ordre à Thessalonique. Le KKE a appelé à des manifestations dans l’après-midi de lundi. Le soir du 8 décembre, le bilan est de quatorze policiers et six manifestants blessés.

Le mardi 9 décembre, la police affirme avoir arrêté 150 personnes « dont certaines pour des pillages », et d’après Reuters, « plus de 130 boutiques ont été détruites dans la seule capitale ».

Source ; Wikipédia

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Posté le

22 mai 2015