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Fukushima

Fukushima - Des Maux en images | Olivier Ploux - Graphisme & lllustration - Annecy
Fukushima

Fukushima – Des mots en images

L’accident nucléaire de Fukushima (福島第一原子力発電所事故, Fukushima Dai-ichi (prononciation) genshiryoku hatsudensho jiko), également désigné comme lacatastrophe de Fukushima, est un accident industriel majeur qui a eu lieu le au Japon, à la suite du séisme et du tsunami de 2011 de la côte Pacifique du Tōhoku.

Cet accident a impliqué les réacteurs 1, 2 et 3 et la piscine de désactivation du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi :

Le séisme du 11 mars 2011 a entraîné un arrêt automatique des réacteurs en service, la perte accidentelle de l’alimentation électrique et le déclenchement des groupes électrogènes. L’observation d’émissions de xénon, avant même la première dépressurisation volontaire du 1er réacteur, indique des dommages structurels probables dans la partie nucléaire des installations immédiatement après le séisme. À la suite du tsunami provoqué par le séisme, des groupes électrogènes de secours sont tombés en panne. Des débris ont pu obstruer des prises d’eau. Ces défaillances, couplées à plusieurs erreurs humaines aussi bien de fond que pratiques, ont causé l’arrêt des systèmes de refroidissement de secours des réacteurs nucléaires ainsi que ceux des piscines de désactivation des combustibles irradiés. Le défaut de refroidissement des réacteurs a induit des fusions totales des cœurs d’au moins deux réacteurs nucléaires puis d’importants rejets radioactifs.
La mer a reçu l’essentiel du panache radioactif aérien déporté vers l’océan, dont 27 000 téra-becquerels de mars à juillet 2011 rien que pour le césium 137 selon une évaluation de l’IRSN. En outre, une partie de l’eau utilisée pour refroidir les réacteurs y a été rejetée et des fuites persistantes suscitent des inquiétudes quant aux conséquences sanitaires et écologiques.
Une étude publiée dans la revue Science le 26 octobre 2012 montre que la contamination de la plupart des poissons et crustacés pêchés aux alentours de Fukushima ne baisse pas. Quarante pour cent (40 %) des espèces restent impropres à la consommation, selon les normes japonaises. Ceci pourrait être lié à des fuites qui se poursuivent, à des phénomènes de bioaccumulation liés à la contamination des sédiments (le Césium se fixe sur les sédiments vaseux plutôt que sableux et reste donc facilement remobilisable et contaminant pour la matière organique). Durant un certain temps, les poissons radioactifs ramenés à terre par les pêcheurs seront pesés et rejetés en mer, avec compensation financière fournie par TEPCO.

Source : Wikipédia

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Posté le

23 octobre 2015