Vol 9525 Germanwings – Des mots en images
Le vol 4U9525 Germanwings est un vol international régulier de la compagnie à bas coûts allemande Germanwings, filiale de Lufthansa, reliant sans escale Barcelone en Espagne à Düsseldorf en Allemagne.
L’Airbus A320-211 qui effectuait cette liaison aérienne le s’est écrasé à 9 h 41 dans les Alpes du Sud françaises, sur le territoire de la commune de Prads-Haute-Bléone, à la suite d’un acte volontaire du copilote. Dans cet accident aérien, les 144 passagers et les 6 membres d’équipage ont été tués sur le coup.
Le copilote, Andreas Lubitz, 27 ans, avait été embauché par la Germanwings en septembre 2013 et comptait 919 heures de vol (dont 540 sur type A320-200) à son actif.
Sélectionné par la Lufthansa, Andreas Lubitz entame le 1er septembre 2008 la formation de pilote de ligne « ab initio » au sein de celle-ci. Un test psychotechnique avait été effectué lors de son recrutement. Comme tous les pilotes, il passait régulièrement une visite médicale pour renouveler son certificat médical de classe 1, mais pas de tests psychologiques.
Pour raisons médicales, il l’interrompt le 5 novembre suivant pendant neuf mois et demi (il la reprend le 26 août 2009). Selon un proche, il aurait souffert à l’époque « d’épuisement professionnel, de dépression ». En juillet 2009, le renouvellement de son certificat médical est refusé par le centre aéro-médical de la Lufthansa, avant d’être accordé avec une mention signalant la nécessité d’« Examens médicaux spécifiques réguliers ». Il sera reconduit les années suivantes avec les mêmes restrictions.
Diplômé pilote de ligne théorique le 13 octobre 2010, il poursuit sa formation de novembre 2010 à mars 2011 aux États-Unis, à Phoenix. Embauché comme steward chez Lufthansa le 15 juin 2011, il obtient sa qualification de type sur A320 le 23 décembre 2013, puis effectue son stage d’adaptation en ligne chez Germanwings où il est nommé copilote le 26 juin 2014.
Andreas Lubitz aurait souffert également au moment des faits de troubles de la vision, peut-être psychosomatiques, et qui auraient pu compromettre son avenir en tant que pilote.
Selon un membre de l’équipe d’enquête allemande, il souffrait d’un « syndrome subjectif (psychosomatique) sévère de burnout » et, selon le procureur de Düsseldorf, il a eu des tendances suicidaires dans le passé. Selon le docteur Bernard Debré, diplômé de médecine aéronautique et auteur avec Philippe Even du Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux, les effets secondaires d’antidépresseurs trouvés à son domicile sont « sans doute responsables » de son passage à l’acte.
Source : Wikipédia